Portraits tout crachés

Release Date: 2016-01-01
Disponible sur:
Loading tracks...

En Bref

En 12 chansons sensibles, entre humour et émotion, nous voici baignés dans l’atmosphère troublante du pont royal, plongés dans l’ambiance décalée d’un salon de coiffure, entraînés par cette fille si canon que le photomaton en tombe amoureux, interpellés par la tourmente des sentiments et les secrets bien gardés, indignés par les mesquineries de la finance, de l’état policier ou des avocats, bousculés par cette enfance qu’on méprise ou exploite dans le monde…

Paroles de cet album

Royal Atmosphère

Sur le pont Royal
Atmosphère
Un coup de foudre
Un enchantement
Une passante
Une chimère
J’me dis tout bas
Quel sentiment

Platonique
Et envoûtant
A la folie
Passionnément
Une sensation
Douce-amère
Qui ne dure
Qu’un instant

Quelle est cette impression
Légère
Ce quelque chose
De troublant

Quelle est cette impression
Passagère
Qui par son regard
Me surprend
Et me f’rait faire
Toutes les guerres
J’me dis tout bas
Quel sentiment

Est-ce l’amour qui
Fait des siennes
Ou un mirage
Tout simplement
Qui me fait croire
Aux sirènes
Alors que ce n’est
Que le vent

Quelle est cette impression
Légère
Ce quelque chose
De troublant

Et le pont Royal
Est désert
Dépourvu de toi
Maintenant
Et quand je regarde
En arrière
Je me dis
Royal atmosphère

Et le pont royal est désert
Dépourvu de toi maintenant
Et quand je regarde en arrière
Je me dis tout bas
Quel sentiment

Je me dis tout bas
Quel sentiment

Chez Maïté coiffure

Pour mon stage de troisième
Ben moi j’sais pas quoi faire
J’suis pas comme les forts en thème
Au collège c’est la galère
J’rame dans toutes les matières
Et ça m’intéresse pas
Mais je s’rai vétérinaire
Comme me l’a dit papa

Chez Maïté coiffure
J’ai une entrée, un piston
Tous les goûts tous les goûts
Sont dans la nature
Chez Maïté coiffure
J’ai une entrée, un piston
Tous les goûts tous les goûts
Sont sûrs

Pour mon stage c’est le drame
Papa s’est énervé
Il paraît que coiffeur pour dames
C’est bon pour les ratés
Mais j’en ai rien à faire
Moi j’veux bien essayer
Car comme le dit ma grand mère
Y’a pas de sot métier

Chez Maïté coiffure
J’ai un plan c’est tout bon
Tous les goûts tous les goûts
Sont dans la nature
Chez Maïté coiffure
J’ai un plan c’est tout bon
Tous les goûts tous les goûts
Sont sûrs

Il n’est jamais trop tard
Pour dire halte aux préjugés
Qui voudraient nous faire croire
Que les dés sont jetés
Mais moi je dis arrière
Aux qu’en dira-t-on
Des mises en pli aux vieilles rombières
Tout m’attire au salon

Chez Maïté coiffure
J’ai un plan c’est tout bon
Tous les goûts tous les goûts
Sont dans la nature
Chez Maïté coiffure
J’ai un plan c’est tout bon
Tous les goûts tous les goûts
Sont sûrs
Et j’apprendrai le charme
Des ciseaux des shampooings
Des fous rires et des crises de larmes
Pour des tous petits riens
N’en déplaise à mon père
Moi j’ai bien l’intention
De m’accrocher, de faire carrière
Rester pour de bon

Chez Maïté coiffure
J’ai trouvé ma vocation
Tous les goûts tous les goûts
Sont dans la nature
Chez Maïté coiffure
J’ai trouvé ma vocation
Tous les goûts tous les goûts
Sont sûrs

Les avocats

Au royaume des justiciers
Des héros prolifèrent
N’arrêtent pas d’se dév’lopper
Occupent toutes les sphères
Ont droit de cité partout
A la télé, dans les journaux
Les avocats, Robin des bois
Des barreaux

Ce sont les ardents défenseurs
De la justice qui n’a pas d’prix
Mais pour te rendre ton honneur
C’est quinze mille euros tout compris
C’est pas pour l’argent
Question de déontologie
On est quand même pas des marchands
De tapis

Ces pseudo révolutionnaires
Défendent les opprimés
En 4/4 ou bien en scooter
En rollers pour les plus branchés
Le temps d’une plaidoirie
Deviennent les Rambo des palais
Rentrent le soir dans leur quartier
VIP

Ils vont jouer dans les prétoires
La tragi-comédie d’ leur vie
Se sentent dans leur robe noire
Tout investis de shakespearie
Devant l’ juge et ses assesseurs
Se prennent pour les rois de la terre
Mais on peut pas être Ubu roi
Et Voltaire

Ils vont de dossiers en affaires
Avec un don d’ubiquité
Font valoir leurs honoraires
En provisions de vérité
Courageux mais pas téméraires
Si dans le panier y’a un hic
Leur engag’ ment est sous serment
D’hypocrites

Ils revendiquent puissance et gloire
En quête de notoriété
Sont prêts à tout quitte à avoir
Les dents qui rayent le parquet
Et l’arrogance est le miroir
De leur respectabilité
La mégalo et le pouvoir
A la clé

Au royaume des justiciers
Y’a des héros qui prolifèrent
Plus TF1 que plaidoyer
Plus Collard que Badinter
Et même au bord du précipice
D’une manière générale je bande
Bien plus pour la justice que pour
Disneyland

Portrait tout craché

La tête des mauvais jours flanquée
A c’ que je vois c’est pas la fête
Mauvaise tête
La tête des mauvais jours, ça y est
T’as le moral dans les chaussettes
Les zygomatiques en compote
Et l’adrénaline au taquet

Mais quelle mouche t’a piqué
On pourrait croire que t’as fumé
La moquette
Détends-toi, arrête de râler
Souris au lieu de t’entêter
La bonne humeur viendra peut être

Ne fais pas la tête
Chante à tue tête
Demain sera un autre jour
C’est promis, juré
Ou reste en tête à tête
Avec ton portrait tout craché

Y’a quelque chose en toi qui cloche
Et ça fait comme une anicroche
Mauvaise pioche mais
Demain la vie peut s’arrêter
Alors prends la du bon côté
Pour pas te dire j’ai raté l’ coche

Ne fais pas la tête
Chante à tue tête
Demain sera un autre jour
C’est promis, juré
Ou reste en tête à tête
Avec ton portrait tout craché

Ne fais pas la tête
Chante à tue tête
Demain sera un autre jour
C’est promis, juré
Ou reste en tête à tête

Ne fais pas la tête
Chante à tue tête
Demain sera un autre jour
C’est promis, juré
Ou reste en tête à tête
Avec ton portrait tout craché

Un état polisson

Un état polisson
Songe d’une nuit d’été
Aux langueurs douces-amères
Un vent de liberté

Un état polisson
Songe d’une nuit d’été
Je me suis endormi
Hum… c’est bon de rêver

Rêverie
Tour du monde
Adolescence
Utopie
Et des voix qui s’élèvent
Et disent vive l’anarchie
Rêverie
Tour du monde
Et puis grain
De folie
Et moi ce grand bol d’air
J’ le veux pour toute ma vie

Un état polisson
Songe d’une nuit d’été
Aux langueurs douces-amères
Un vent de liberté

Un état polisson
Songe d’une nuit d’été
Oui mais rêve éphémère
Car les temps ont changé

Atmosphère
Tout le monde
Opine du chef
Yoyotte du chapeau
Et tour de vis sécuritaire
Et tolérance zéro
Et racaille
Et karcher
Et puis tous
Aux abris
Et la relève est prête
Et tout ce qui s’en suit

Un état polisson
Songe d’une nuit d’été
Aux langueurs douces-amères
Un vent de liberté

Un état polisson
Mais que s’est il passé
Quand j’me suis réveillé
Un Etat policier

La fille et le photomaton

Une fille fait irruption
Dans un photomaton
Et tire le rideau sans
Se poser de questions
Et là ni une ni deux
Elle refait son chignon
Et agrafe sa chemise
Jusqu’au dernier bouton

Elle enlève ses lunettes
Se met d’la poudre aux yeux
Pour faire ressortir
Ses jolies billes toutes bleues
Fait tourner l’tabouret
Et met son jeton
Et se concentre en attendant
Les instructions

Ça y est maint’nant elle est prête
Pour la consécration
Et d’un hoch’ment discret
D’ la tête se dit c’est bon
Fait son plus beau sourire
Et prend la position
Attendant qu’la machine
Veuille passer à l’action

Et au moment où le
P’tit oiseau va sortir
S’met à faire les yeux doux
Au photomaton
Miroir suis-je la plus belle
Là est la question
Pour mon curriculum
Il faut qu’ je sois canon

Et le photomaton
Qui n’en croit pas ses yeux
Se dit putain j’ suis en
Train d’ tomber amoureux
Lui jette son dévolu
La flèche à poison
Jusque là réservée
Aux coureur de jupons

Se sent pousser des ailes
Décollage, attention
Prête à voler comme
Un avion à réaction
Et lui fait une promesse
Comme déclaration
On vivra d’amour, d’eau fraîche
De grand frisson
Et quand les photos s’ront prêtes
Dans deux minutes environ
Nous nous envolerons
Elle et moi pour de bon
Et en tête à tête
Nous nous aimerons
Loin de ce centre commercial
D’ces têtes de con

Et au moment où le
P’tit oiseau est sorti
La fille reste muette
Figée comme un glaçon
Cause toujours tu m’intéresses
Personne ne répond
Et le laissant à son triste sort
Elle sortit
Du photomaton

Ainsi finit l’histoire
En queue de poisson
Leur amour était impossible
De toute façon
Et c’est souvent c’ qui s’ passe
Qu’on le veuille ou non
Quand l’homme et la machine
Sont pas au diapason

Mais on va pas pleurer
Non mais pas question
Car les larmes en substance
C’est le vin des couillons
Et qui pourrait bien croire
A tort ou à raison
Qu’un automate puisse
Etre victime de Cupidon

Une fille fait irruption
Dans un photomaton
Et tire le rideau sans
Se poser de questions

Une fille fait irruption
Dans un photomaton
Et tire le rideau sans
Se poser de questions

Mais on va pas pleurer
Non mais pas question
Car les larmes en substance
C’est le vin des couillons

Et qui pourrait bien croire
A tort ou à raison
Qu’un automate puisse
Etre victime de Cupidon

Une fille fait irruption
Dans un photomaton
Et tire le rideau sans
Se poser de questions

Une fille fait irruption
Dans un photomaton
Et tire le rideau sans
Se poser de questions
Et là ni une ni deux
Elle refait son chignon
Et agrafe sa chemise
Jusqu’au dernier bouton

Elle enlève ses lunettes
Se met d’la poudre aux yeux
Pour faire ressortir
Ses jolies billes toutes bleues
Fait tourner l’tabouret
Et met son jeton
Et se concentre en attendant
Les instructions

Ça y est maint’nant elle est prête
Pour la consécration
Et d’un hoch’ment discret
D’ la tête se dit c’est bon
Fait son plus beau sourire
Et prend la position
Attendant qu’la machine
Veuille passer à l’action

Et au moment où le
P’tit oiseau va sortir
S’met à faire les yeux doux
Au photomaton
Miroir suis-je la plus belle
Là est la question
Pour mon curriculum
Il faut qu’ je sois canon

Et le photomaton
Qui n’en croit pas ses yeux
Se dit putain j’ suis en
Train d’ tomber amoureux
Lui jette son dévolu
La flèche à poison
Jusque là réservée
Aux coureur de jupons

Se sent pousser des ailes
Décollage, attention
Prête à voler comme
Un avion à réaction
Et lui fait une promesse
Comme déclaration
On vivra d’amour, d’eau fraîche
De grand frisson
Et quand les photos s’ront prêtes
Dans deux minutes environ
Nous nous envolerons
Elle et moi pour de bon
Et en tête à tête
Nous nous aimerons
Loin de ce centre commercial
D’ces têtes de con

Et au moment où le
P’tit oiseau est sorti
La fille reste muette
Figée comme un glaçon
Cause toujours tu m’intéresses
Personne ne répond
Et le laissant à son triste sort
Elle sortit
Du photomaton

Ainsi finit l’histoire
En queue de poisson
Leur amour était impossible
De toute façon
Et c’est souvent c’ qui s’ passe
Qu’on le veuille ou non
Quand l’homme et la machine
Sont pas au diapason

Mais on va pas pleurer
Non mais pas question
Car les larmes en substance
C’est le vin des couillons
Et qui pourrait bien croire
A tort ou à raison
Qu’un automate puisse
Etre victime de Cupidon

Une fille fait irruption
Dans un photomaton
Et tire le rideau sans
Se poser de questions

Une fille fait irruption
Dans un photomaton
Et tire le rideau sans
Se poser de questions

Mais on va pas pleurer
Non mais pas question
Car les larmes en substance
C’est le vin des couillons

Et qui pourrait bien croire
A tort ou à raison
Qu’un automate puisse
Etre victime de Cupidon

Une fille fait irruption
Dans un photomaton
Et tire le rideau sans
Se poser de questions

Est - ce que tu m'aimes encore ?

Quelquefois il m’arrive
De penser à notre amour
A la vie de tous les jours
Au temps qui fout l’camp, qui passe
Sans qu’on puisse faire demi- tour
Qui va trop vite
Quelquefois je me pose
Des questions sur notre amour

Est- ce que tu m’aimes encore
Est- ce que t’éprouves toujours
De l’amour
Est- ce que tu m’aimes encore
Est- ce que j’te plais toujours
Mon amour

Quelquefois on s’déteste
On s’fait la gueule et c’est lourd
Aucune issue de secours
Et quand des fois je me casse
Aussitôt je fais d’mi- tour
J’veux pas qu’on s’quitte
Quelquefois je m’expose
A ce point de non-retour

Est c’que tu m’aimes encore
Est c’que t’éprouves toujours
De l’amour
Est c’ que tu m’aimes encore
Est c’que j’te plais toujours
Mon amour

Est c’ que tu m’aimes encore
Est c’ que tu m’aimes encore
Est c’ que tu m’aimes encore

Ma langue au chat

La roue tourne a dit Xia
La petite fille de Shanghaï
Quand la voiture l’écrasa
Quand la voiture l’écrasa
Rien ne sert de courir
Sauf que là tu vas mourir
Et d’un petit coup d’auto
L’enfant dormira bientôt

Tralala lala la lère
Yop ! et vogue la galère
Cours toujours et débrouille toi
Et advienne que pourra

Sauras tu ce qu’il faut faire
Pour les enfants de la terre
Moi, perso, je ne sais pas
Et je donne ma langue au chat

Y’a pas l’feu dit Yacouba
Le petit garçon soldat
Quand impassible et très calme
Il actionna son lance flamme
T’es même pas cap de tirer
Sauf que là c’est pour de vrai
Et d’un coup d’état major
L’enfant fait pan-pan t’es mort

Tralala lala la lère
Yop ! et vogue la galère
Au Congo, en Ouganda
Ou encore au Nigeria

Sauras tu ce qu’il faut faire
Pour les enfants de la terre
Moi, perso, je ne sais pas
Et je donne ma langue au chat

Terre et ciel dit Naofel
En jouant à la marelle
En courant s’élança sur
Une mine antipersonnelle
Tu préfères le ciseau
Le Fosbury, le triple saut
Encore un petit effort
L’enfant battra des records

Tralala lala la lère
Sauras tu ce qu’il faut faire
Si tu le sais dis le moi
Et advienne que pourra

Sauras tu ce qu’il faut faire
Pour les enfants de la terre
Moi, perso, je ne sais pas
Et je donne

Sauras tu ce qu’il faut faire
Tralala lala la lère
Si tu le sais dis le moi
Et advienne que pourra

Sauras tu ce qu’il faut faire
Pour les enfants de la terre
Moi, perso, je ne sais pas
Et je donne ma langue au chat

Instantané portrait

Les millionnaires
Ça pousse par grappes
Ça pousse par grappes
Et ça donne de beaux bébés
Les actionnaires
Ça pousse par grappes
Ça pousse par grappes
Et ça donne de beaux bébés
Le bouclier
Fiscal
Salles des marchés
Nasdaq

Instantané portrait
Instantané portrait
Instantané portrait
Instantané

Les licenciés
Ça pousse par grappes
Ça pousse par grappes
Et ça donne de beaux bébés
Les découverts
Ça pousse par grappes
Ça pousse par grappes
Et ça donne de beaux bébés
Nouveaux contrats
Précaires
Et interdits
Bancaires

Prenez ça dans les dents
C’est ça bande de fainéants
Instantané portrait
Instantané

Les pôle emploi
Ça pousse par grappes
Ça pousse par grappes
Et ça donne de beaux bébés
Les indignés
Ça pousse par grappes
Ça pousse par grappes
Et ça donne de beaux bébés

Plus d’ascenseur
Social
L’eldorado
Bye-bye

Le paradis perdu
Bien au chaud dans ton cul
Instantané portrait
Instantané
Les SDF
Ça pousse par grappes
Ça pousse par grappes
Et ça donne de beaux bébés
Les suicidés
Ça pousse par grappes
Ça pousse par grappes
Et ça donne de beaux bébés

Les carottes sont
Trop cuites
Et on attend
La suite

Instantané portrait
Instantané portrait
Instantané portrait

Le placard

Qu’y a t-il dans le placard
La question est posée
Qu’y a t’il dans le placard
Qui est entré sans frapper
Un secret bien rangé
Aux douze coups de minuit
Vient nous hanter
Distillant
Le parfum du temps
Qui s’est arrêté

Qu’y a t’il dans le placard
Quels sont ces secrets bien gardés
Qui nous chuchote dans le noir
Pour vivre heureux, vivons cachés
Qui est ce faux ami
Quel cadavre exquis
S’est invité
Se vidant de son sang
Agonisant
Comme un loup blessé

Et qu’est ce qui nous sépare
De ces fantômes du passé
Mais où est donc Ornicar
Qui est venu sans s’annoncer
L’est parti faire un tour
Et toi cours toujours
Pour le rattraper
Car on n’ rattrape plus
Le temps perdu
Qui est déjà passé

La la la

Quand je suis sorti
Du ventre de ma mère
Première note poussée
A la maternité
La-la-la, je suis sorti
La tête la première

Youpi- ya
Youpi-ya
Youpi-ya chanter

Petit écolier
Nicolas, Pimprenelle
Eh ! toi, tu vas voir
Ta gueule à la récré
La-la-la, Pavarotti
De la maternelle

Youpi- ya
Youpi-ya
Youpi-ya chanter

Les cheveux dans le vent
Sur ma mobylette
J’emmène Isabelle
Au p’tit bois d’à coté
Embrasse-moi, oh ! la-la
Que la vie est belle

Youpi- ya
Youpi-ya
Youpi-ya chanter

Dans mes pataugas
Avec ma mitraillette
Vingt cinq kilomètres
ça use les souliers
Tra-la-la, garde à vous
Et la Marseillaise

Youpi- ya
Youpi-ya
Youpi-ya chanter

Fini les grandes vacances
Aux frais d’la princesse
Qu’est c’que tu veux faire
Faut choisir un métier
Chanteur de charme
Moi c’est c’que j’veux faire

Youpi- ya
Youpi-ya
Youpi-ya chanter

Et quand ce s’ra l’heure
L’instant solennel
Où c’est les p’tits anges
Qui se mettent à chanter
Je prendrai la tangente
Par la courte échelle

Youpi- ya
Youpi-ya
Youpi-ya chanter

Et sur mon testament,
Mesdames, mes demoiselles
Mon dernier caprice
Ma dernière volonté
Et je m’envolerai
Marabout d’ficelle

Youpi- ya
Youpi-ya
Youpi-ya chanter

Rebecca

Rébecca
Ne parle pas
Sauf à ses tourterelles
Rébecca s’ennuie
Toute seule chez elle
Et la nuit elle a froid

Rébecca
Ne s’endort pas
Elle attend, elle espère
Qu’un jour son prince charmant viendra
Et l’enlèvera
L’aimera

Rébecca s’endort
Toute seule chez elle
Dans ses rêves elle y croit
Elle y croit

Rébecca s’ennuie
Toute seule chez elle
Et la nuit elle a froid
Elle a froid

Côté concert