En bref …
Paroles de ce live
La-la-la
Quand je suis sorti
Du ventre de ma mère
Première note poussée
A la maternité
La-la-la, je suis sorti
La tête la première
Youpi- ya
Youpi-ya
Youpi-ya chanter
Petit écolier
Nicolas, Pimprenelle
Eh ! toi, tu vas voir
Ta gueule à la récré
La-la-la, Pavarotti
De la maternelle
Youpi- ya
Youpi-ya
Youpi-ya chanter
Les cheveux dans le vent
Sur ma mobylette
J’emmène Isabelle
Au p’tit bois d’à coté
Embrasse-moi, oh ! la-la
Que la vie est belle
Youpi- ya
Youpi-ya
Youpi-ya chanter
Dans mes pataugas
Avec ma mitraillette
Vingt cinq kilomètres
ça use les souliers
Tra-la-la, garde à vous
Et la Marseillaise
Youpi- ya
Youpi-ya
Youpi-ya chanter
Fini les grandes vacances
Aux frais d’la princesse
Qu’est c’que tu veux faire
Faut choisir un métier
Chanteur de charme
Moi c’est c’que j’veux faire
Youpi- ya
Youpi-ya
Youpi-ya chanter
Et quand ce s’ra l’heure
L’instant solennel
Où c’est les p’tits anges
Qui se mettent à chanter
Je prendrai la tangente
Par la courte échelle
Youpi- ya
Youpi-ya
Youpi-ya chanter
Et sur mon testament,
Mesdames, mes demoiselles
Mon dernier caprice
Ma dernière volonté
Et je m’envolerai
Marabout d’ficelle
Youpi- ya
Youpi-ya
Youpi-ya chanter
Joyeux Noël
Petit papa Noël
Quand tu descendras la poubelle
N’oublies pas de r’monter l’courrier
P’t’être que l’chômage est arrivé
Petit papa Noël
Ce soir j’ai les boules de noël
Et sous la neige artificielle
J’ai froid tout au fond de la moelle
Y’a les radiateurs qui battent de l’aile
Si ça continue j’vais boire d’l’anti-gel
Joyeux Noël..
Petit papa Noël
Tu sais l’gamin s’est fait la paire
je sais pas qui se fait la mère
Mais ramènes une jeune fille au père
Petit papa Noël
Sur ma crêche il y a des scellés
Des guirlandes en fil barbelé
Et des conn’ries à la télé
J’ai mis mes sabots au congélateur
La voix de Tino sur le répondeur
Petit papa Noël…
Petit papa Noël
J’ai pas envie d’aller au lit
Tout seul comme un vieux confetti
J’voudrai m’envoler comme E.T
Plus rien à fumer
Y’a plus un mégot
Je roule les épines dans l’papier cadeau
Joyeux Noël…
Un vrai businessman
J’ai rencontré de bon matin
Mon voisin qui est dans les affaires
On s’est vagu’ment serré la main
Il m’a dit : « j’ai du boulot ! plein !
Je suis pressé, je suis pressé
J’dois prendre l’avion pour l’Angleterre
Où j’lache un gros paquet d’actions
Dans un trafic de munitions ».
Je s’rai d’retour avant ce soir
Mais m’attendez pas pour manger
J’arrive. Bonjour et je repars
Une affaire urgente à régler.
Eh ! hop taxi ! aéroport !
Et en vitesse, j’ai juste le temps
Quel boulot des fois j’en ai mare
Mais le temps mon pote c’est d’l’argent.
Je l’ai revu huit jours plus tard
Il avait vraiment pas bonne mine
Il rapportait des U.S.A
Un contrat d’un million de dollars
C’est dans la poche, affaire en or
Qui m’en amène une autre en Chine
Ça a été dur ! ils sont très forts
Le temps de passer au bureau
Signer l’courrier et traiter
Les affaires courantes
Bye, bye ! hop taxi
Rue d’la lune
C’est mon bureau et rapid’ment
En taxi j’dépense des fortunes
Mais le temps mon pote c’est d’l’argent.
Je l’ai revu toujours courant
Il a trois maisons, six bagnoles
Il s’en sert pas, il a pas l’temps
Toujours un avion qui l’attend.
Il dit « je vend, je vend, je vend
Canons, frigos, terrains, pétroles
Pinard, pin-up, films, orviétans
N’importe quoi, je vends du vent.
Enfin quoi, c’est d’l’import-export
Je vois même pas la marchandise
Mais des fois ‘faut d’la matière grise
Ah ! malheur à celui qui dort.
Alors quoi, le ciné les filles
Les sports et les divertiss’ments
C’est du temps d’perdu dans la vie
Et le temps mon pote, c’est d’l’argent.
D’accord ! d’accord ! mais c’est tentant
Le plaisir, on s’amuse
Mais ça coûte cher, ‘faut d’l’argent
Qu’on a pas quand on perd son temps
J’ai des frais , des impôts, des stocks
Un peu partout, oh ! je m’excuse
On m’appelle sur mon téléphone
Allô…
Un choc au cœur , direct
Une crise cardiaque… foudroyé
Comme un pet sur une toile cirée
Fini. Mort. Enterré…
Ils sont des tas dans la partie
à faire de leur temps de l’argent
Au lieu d’en faire de la vie
L’argent c’est quoi quand y’a plus de temps…
Chanson du temps qu'il fait
Fait un temps bizarre aujourd’hui
Un temps de chien
J’ne me sens pas dans mon assiette
J’ai envie de rien
Qu’est c’que j’fais sur cette planète
Et en plus dehors il fait nuit
Fait un temps brumeux
Un temps à rester au pieu
Au chaud sous sa couette
Et si l’ téléphone sonne
Aujourd’hui j’ vous préviens
Pouce ! J’suis là pour personne
Sauve qui peut
Et tranquille, rêver d’amour
De toi et fermer les yeux
Y’a des jours où y’a rien à faire
Quelle drôle de vie
No man’s land, un mystère
Un temps bizarre aujourd’hui
Fait un temps bizarre
Mais qu’est c’que j’ai aujourd’hui
Ça tourne pas rond dans ma tête
J’voudrais partir enfin
Sur une autre planète
Avec toi, ce s’rais bien
Et te faire l’amour
Simple comme bonjour
« Bonjour mon amour »
Et si l’ téléphone sonne
Aujourd’hui j’ vous préviens
Pouce ! J’ne suis là pour personne
Sauve qui peut
Et tranquille, rêver d’amour
De toi et fermer les yeux
Y’a des jours où y’a rien à faire
Quelle drôle de vie
No man’s land, un mystère
Un temps bizarre aujourd’hui
Chanson de la ville
Pour nous charmer de leurs sornettes
Pour mettre en rimes leurs sanglots
Autrefois les pauvres poètes
Mordillaient longtemps leur stylo
Aujourd’hui les murs de nos villes
Nous offrent des vers à foison
Aussi beaux mais d’un autre style
Quel bonheur lorsque nous lisons :
A bas machin ! votez duchnoque !
Vive Arthur ! libérez Léon !
Consommateurs on vous escroque !
Perdu jeune caméléon
Eau courante à tous les étages
Entrez sans frapper poussez fort
Lanturlu le roi des potages
Parking, hôtel, aéroport
La plus modeste des affiches
Le plus humble des graffitis
L’étiquette la plus godiche
L’autocollant le plus petit
Autant de puits intarissables
Autant de champs où récolter
Sonnets en vrac, bribes de fables
Amorces de moralité :
Chien méchant ! pelouse interdite !
Ralentir ! école ! entrepôt
La peine de mort pour les sadiques
Abribus, villa mon repos
Ascenseur, savon de Marseille
Avocats, travaux, mobiliers
Alice au pays des merveilles
La concierge est dans l’escalier
Quand le cœur en dégringolade
Tout seul chez toi tu te morfonds
Chasse, chasse mon camarade
Cette araignée à ton plafond
Tu veux des chansons plein la tête
Dans ton quartier va faire un tour
Tu reviendras le cœur en fête
Fredonnant comme un troubadour
Fermé pour cause d’ouverture
De la chasse Auguste horloger
Escarpins de toutes pointures
On peut apporter son manger
Ouvert tirez la bobinette
Et la chevillette cherra
Le fou du roi, l’or des aztèques
A bas le baccalauréat.
Maint’nant que tout est poésie
à deux pas de notre maison
à quoi bon courir en Asie
Rechercher d’autres horizons
La porte ouverte à l’aventure
Chacun de nous peut la trouver
Au hasard de nos devantures
Dans ces mots qui nous font rêver
Charcutier, coiffeur beafsteak frites
Mécanicien, garage auto
Rabais pour public averti
Salsifis dix francs l’kilo
Aujourd’hui le chef vous propose
Cinéma théâtre opéra
à bas truc ! votez machin chose
Merde à celui qui le lira !
Fête nationale
Colifichets fluorescents
Pyrotechnie, passants en liesse
Etouffez dans vos bras dansants
Les serpents bleus de ma tristesse
D’un vieil ami, j’ai pris le deuil
Vos saillies grasses seront sans peine
A effacer tous les écueils
De ma mémoire chapée de laine.
Barbe à papa, langue de bois
Hot -dog trop courts et molles dépenses
J’aime ces gens bien malgré moi
Malgré la bière dedans leur panse
Alors brisez ces souvenirs
D’un vieil ami, dispersez-les
De l’ouragan de vos fou-rires
Jusqu’à demain, empoussiérez
Fêtez juillet mais pillez l’or
Mélancolique de mes pensées
Préservatifs, flonflons, jupettes
Moches tarzans, princesses laides
D’habitude j’aime pas le musette
Mais cette nuit j’appelle à l’aide
Sédimentez, coulez la mer
Feu d’artifice, fête nationale
J’ai dans mon âme un peu d’amer
Un peu d’amour je n’ai plus mal.
Fêtez juillet mais pillez l’or
Mélancolique de mes pensées
Oeil de verre
Dans une tête de con
Et l’homme des bois
Sur sa jambe des neiges
Cueille des fleurs artificielles
Dans la forêt vierge
Un œil de bois
Dans une tête de verre
Et l’homme vierge
Sur sa jambe artificielle
Cueille des fleurs à la con
Dans une forêt de neige
Un œil vierge
Dans une tête artificielle
Et l’homme des neiges
Sur sa jambe de bois
Cueille des fleurs en verre
Dans une forêt à la con
Un œil de con
Dans une tête vierge
Et l’homme artificiel
Sur sa jambe de verre
Cueille des fleurs de neige
Dans la forêt de bois
Un œil artificiel
Dans une tête de neige
Et l’homme con
Sur sa jambe vierge
Cueille des fleurs en bois
Dans une forêt de verre
Un œil de verre
Dans une tête de con
Et l’homme des bois
Sur sa jambe des neiges
Cueille des fleurs artificielles
Dans la forêt vierge
à l'école de la langue de Bois
Un portail vert
Un cartable, un morceau d’craie
Un buvard pour absorber
Le miroir dans l’encrier
Je veux pas y aller
Triple saut du lit raté
Et dans les yeux d’la tartine
Un crocodile barbouillé
Mon amour je t’aime
Mais si j’te l’dis pas
C’est qu’y’a des faux frères
A l’école de la langue de bois
Un arbre à cornes
Totem d’une cour de récré
Aux cow-boys et aux indiens
C’est celui qui l’dis qui y est
Ploum-ploum les yeux bandés
Je choisis ma fiancée
On fait le tour de la terre
Par la tête ou par les pieds
Mon amour je t’aime
Mais si j’te l’dis pas
C’est qu’y’a des faux frères
A l’école de la langue de bois
Ding-ding-dong la cloche
Rang d’oignon sans chahuter
On s’donne la main par devant
Et par derrière un coup d’pied
Cocotte en papier
P’tit gibus et quolibets
La maîtresse en maillot d’bain
Et les élèves au piquet
Mon amour je t’aime
Mais si j’te l’dis pas
C’est qu’y’a des faux frères
A l’école de la langue de bois
Un portail vert
Un tableau noir, un cahier
Dix bons points j’ai été sage
Mais le facteur n’est pas passé
Yé-yé les copains
C’est ce soir qu’on s’fait la malle
C’est ce soir qu’on prend le train
Par le ch’min des écoliers
Mon amour je t’aime
Pour de vrai crois- moi
Mais y’a des faux frères
Mon amour je t’aime
Pour de vrai crois- moi
Mais y’a des faux frères
Mon amour je t’aime
Mais si j’te l’dis pas
C’est qu’y’a des faux frères
A l’école de la langue de bois
Le bar
C’est monsieur Yin qui vend du thé
Dans sa boutique au bout du quai
Assis en robe couleur prune
Dans son comptoir en bois de lune
C’est monsieur Yin qui vend du thé
Et du ginseng et du saké
Avec la tresse au dos qu’il a
Parfumée d’huile au camélia
C’est monsieur Yin qui vend du thé
Dans sa boutique au bout du quai..
Or sous son front, ses yeux obliques
Et rangées comme un clavier blanc
C’est monsieur Yin à la pratique
Qui sourit, en montrant ses dents
Tandis que ses doigts, ongles longs
Plongent dans des coffrets de laque
Où sont peints en or des dragons
Que des serpents enroulés traquent
C’est monsieur Yin qui vend du thé
Dans sa boutique au bout du quai..
C’est monsieur Yin qui vend du thé
Dans sa boutique au bout du quai
Pour en tirer péko, souchong
Han-kaï ou bien encore haïson
Selon que c’est thé vert ou noir
Qu’il agrée au client d’avoir
C’est monsieur Yin qui vend du thé
Dans sa boutique au bout du quai
C’est monsieur Yin qui vend du thé
Et du ginseng et du saké…
Mais dans un long kimono bleu
Est là madame Yang, sa femme
Avec du Kohl autour des yeux
Qui disent feu, qui jettent flamme
Et c’est le soir, ceux des navires
Qui viennent prendre place à table
Boire saké s’ils le désirent
Ou bien s’il leur est agréable
Aimer, venu la fin du jour
Car lors dans la fraîcheur qui naît
C’est monsieur Yin qui vend du thé
Et madame Yang, elle vend l’amour
Je me souviens
Je me souviens, sur la porte y’avait marqué ouvert
Du lundi au sam’di et le dimanche matin
Bonjour madame à nous qu’est c’que j’vous sers
Avec ça ce sera tout bonne journée à demain
Mon père avait une épic’rie, une affaire
Vendait des pommes de terre des tomates et du café
Du lait du vin des pâtes et du camembert
À des clients honnêtes mais fauchés
Et quand on entrait
La porte d’entrée faisait ding-dong
Et disait entrez sans frapper
Et la caisse rendait la monnaie
Tous les matins il enfilait sa blouse bleue acrylique
Et mettait son crayon sur l’oreille en disant « faut y aller »
Huit heures lumières et tout l’quartier qui rapplique
Tiens voilà madame machin ça va comme vous voulez
Aujourd’hui promo sur les pêches elles sont bonnes !
Approchez ! Servez-vous ! Ne poussez pas s’il vous plaît !
Sentez moi cette terrine de canard Yvonne
Vous m’en direz des nouvelles après
Hum ouais pas mauvais…
La porte d’entrée faisait ding-dong
Et disait entrez sans frapper
Et la caisse rendait la monnaie…
Je me souviens qu’au tourniquet on décrochait la lune
Eh r’garde les sucettes, les carambars et les fraises tagada
Eh m’sieur il a même pas d’sous et il en prend une
Non !c’est même pas vrai il dit n’importe quoi
Bon z’allez pas vous battre pour un roudoudou
Si vous êtes pas d’accord et bien ça va être vite fait
Un pour toi, un pour toi et y’a pas d’jaloux
Allez maint’nant du vent allez jouer
La porte d’entrée faisait ding-dong
Et disait entrez sans frapper
Et la caisse rendait la monnaie..
Valse pour jeanne
Dis ! et je me souviens de cet air là
Ça faisait la-la-la-la.
Rue des charr’tiers, toi et moi
Je pense à toi
Aujourd’hui t’es morte
Toute seule chez toi
Moi j’t’aimais, et j’étais pas là
Pour te tenir la main
Jusqu’à l’heure que tu prennes
Ton dernier train.
Jeanne, je pense à toi
Et je me souviens quand j’venais chez toi
On chantait la-la-la-la
Rue des charr’tiers, toi et moi
Je pense à toi
Aujourd’hui t’es morte
Et qui pleure pour toi
Moi j’t’aimais et j’étais pas là
Pour te parler tout bas
Pour te dire ces mots là
C’est pour toi
Cette chanson de rien
Et j’te la chant’rai
Jusqu’à la saint glin-glin.
Petit loup mais garou
Tendre louv’teau parmi les scouts
J’me moque des youkaidi-aida
Pour les jeannettes et les louloutes
J’entonne tout d’go ce refrain là
Petit loup mais garou
Qu’elles viennent dans ma maison d’poutous
Petit loup mais garou
Mon marabout c’est l’one-two-two
Pour croquer les trois p’tites cochonnes
Chez ma grand mère du Gévaudan
J’ai piqué l’dentier d’la ronchonne
Mamie c’est moi oui j’ai vos dents
Petit loup mais garou
Elles auront quand j’leur f’rai coucou
Petit loup mais garou
La chair de poule ah quel ragoût
Des q’mes parents sont endormis
à pas de loup je quitte ma piaule
Et pris d’un Ysengrin d’folie
Je rejoue le loup et la gnole
Petit loup mais garou
Dans leur bar y’a du malibu
Petit loup mais garou
La grenadine ca manque de goût
L’été quand bronzent les naïades
J’mors les mat’las du fil de l’eau
J’en sauve pas mal de la noyade
Le p’tit loup d’mer est un héro
Petit loup mais garou
Et mon bouche à bouche de bout d’ chou
Petit loup mais garou
A l’arrière goût du caoutchouc
Un jour au grand chaperon rose
J’irai vraiment causer d’amour
Et dans les choux et dans les roses
Ça s’ra vraiment très très glamour
Des p’tits loups des garous
Bientôt naîtront GAZOU-GAZOU
Des p’tits loups des garous
Nous coll’ront mille et mille bisous.
Petit loup mais garou…
L'impossible fortune
J’exerce un métier qui freine mon départ
Pour la fortune
Car je suis observateur de nénuphars
Au clair de lune
Compter les écus, ça n’est pas mon lot
A part ceux qu’on voit briller sur les flots
Quand la lune paye en rayons comptant
Les Pierrots qui rêvent alentours des étangs
J’assume un amour non passé par devant
Monsieur le moire
Car ma femme et moi, nous avons plus souvent
Bien mieux à faire
Nous avons le temps de nous préparer
Aux discours du maire, à l’orgue du curé
Et nous écoutons grillons et crapauds
Joueurs de crécelles et sonneurs de pipeaux
Tels sont mes travaux, tels sont mes amours
Que la vie contient de charmes et d’atours
Dans ces conditions, veuillez en convenir
Qu’il est doux de préparer son avenir
Mais pour cela j’ai besoin d’un peu d’argent
J’y consacre mes soins les plus diligents
Quel dommage que ma satanée profession
m’empêche toujours de passer à l’action
J’exerce un métier qui freine mon départ
Pour la fortune
Car je suis observateur de nénuphars
Au clair de lune
J'ai un p'tit vélo dans la tête
J’ai un p’tit vélo dans la tête
Lla tête dans le guidon
Vélo dans la tête
Et VIVA ! (non pas Espana)
Mais Zapatta et son orchestre
Premier couplet
Une maman dans un jardin public
L’heure du goûter
Nestor ! Nestor ! viens voir c’que maman t’a préparé
Nestor ! tu vas m’écouter !
Nestor !
Arrête de mettre la tête sous l’eau
Ton maillot d’bain et ton cerveau sont trempés
Viens, allez viens écoute maman
C’est pour ton bien tu sais
Ou le grand méchant loup va te manger
Et moi j’vais t’attraper par le bout du nez !
Tu pourras pas m’attraper !
Va voir chez les grecs si j’y suis
Par ici il court, il court le furet
Dans le bois joli
Maman tu peux toujours essayer
De me transformer en blanc- bec
Regarde, je vole, à la volette !
Vive la liberté !
J’ai un p’tit vélo dans la tête
La tête dans le guidon
Vélo dans la tête
Et youpi ! (non pas Jean Marie)
Mais Etienne qui chante à tue- tête
Deuxième couplet
Le kidnapping de l’enfant roi
L’heure du J.T
Au secours ! au secours !
J’vous en supplie, rendez le moi !
Bonsoir !
Dans l’affaire du p’tit Nestor
La piste terroriste semble définitivement écartée
Sur place : Patrick Ferrer
Nestor !
Arrête de mettre la tête sous l’eau
Ton maillot d’bain et ton cerveau sont trempés
Viens, allez viens écoute maman
C’est pour ton bien tu sais
Ou le grand méchant loup va te manger
Et moi j’vais t’attraper par le bout du nez !
Tu pourras pas m’attraper !
Va voir chez les grecs si j’y suis
Par ici il court, il court le furet
Dans le bois joli
Maman tu peux toujours essayer
De me transformer en blanc- bec
Regarde, je vole, je vole !
Vive la liberté !
J’ai un p’tit vélo dans la tête
J’ai un p’tit vélo dans la tête
J’ai un p’tit vélo dans la tête